President Biden bid hope

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Une douce euphorie flotte sur les marchés boursiers avec l’investiture de Biden et la perspective de mesures de relance ….

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Une douce euphorie flotte sur les marchés boursiers avec l’investiture de Biden et la perspective de mesures de relance encore plus importantes depuis que les démocrates ont la majorité, et soutenues aussi par des résultats encourageants des entreprises.

Hausse des bourses

Ces dernières ont salué, à leur façon, l’investiture de Biden en optant sur le fait que la nouvelle administration devrait encore augmenter l’ampleur du plan de soutien à l’économie. Et aussi parce que la première priorité de Biden, en mettant 415 milliards de dollars, est d’agir au plus vite contre le coronavirus et vacciner au maximum dans un minimum de temps, pierre angulaire pour escompter une reprise rapide.

Et les bourses asiatiques profitent de cette perspective d’une reprise de l’économie américaine et continuent sur leur lancée comme le montre le graphique du Nikkei.

A propos du Japon

La BOJ a laissé ses taux inchangés ainsi que sa politique monétaire (ce que va d’ailleurs faire aussi la BCE qui se réunit ce jeudi) tout en reconnaissant que les incertitudes restaient extrêmement élevées.

Elle maintient sa politique de contrôle de la courbe avec un objectif de -0.1% sur le court terme et de 0% pour le rendement du 10 ans.

Elle fait preuve cependant d’optimisme en revoyant légèrement à la hausse ses prévisions de croissance. Après une chute de 5.6% du PIB pour l’année fiscale de 2020, elle table désormais sur une croissance de 3.9% en 2021 (contre une précédente estimation à 3.6%), et de 1.8% en 2022 (contre 1.6%).

Ce qui donne un peu d’espoir à la BOJ est la hausse des exportations, une première depuis 2 ans, grâce à la forte reprise de l’activité en Chine. Ces dernières ont augmenté de 2% en décembre en taux annuel après un recul de 4.2%. Mais sur l’ensemble de l’année 2020, les exportations ont chuté de 20%, soit le plus fort déclin depuis la crise financière de 2009 où le recul avait été de 11.1%.

Sur le mois de décembre, les exportations vers la Chine ont progressé de 10.2% alors que vers les Etats-Unis elles ont reculé de 0.7% et de 1.6% vers l’UE.

De leur côté, les importations ont chuté de 11.6% en décembre, reflet d’une atonie de la consommation intérieure plombée par les mesures de restriction.

Statu quo

Après le statu quo de la BOJ, la BCE devrait donc faire de même, ainsi que la banque centrale de Norvège et comme l’a décidé la banque centrale du Brésil hier. Elle a laissé son taux directeur à 2%, taux record, mais elle pourrait devoir agir à plus long terme compte tenu des anticipations d’inflation à la hausse.

Mais comme le Brésil reste plus qu’enfoncé dans la crise sanitaire, la banque centrale hésitera avant de procéder à une hausse des taux.

Ce statu quo de la part de la majorité des banques centrales sera de mise tout au long de l’année 2021, car le rebond attendu n’interviendra qu’à partir du moment où le taux d’immunité sera suffisant.

Mais ce n’est pas encore le cas pour le moment, bien loin de là, puisque l’on dénombre 1.013 décès hier en Allemagne, et que les dirigeants de l’UE se réunissent pour peut-être envisager une fermeture des frontières pour ralentir la progression du virus.

Dernière banque centrale à avoir adopté un statu quo, la banque centrale du Canada. Cette dernière, malgré l’embellie attendue sur la seconde partie de l’année, ne modifiera pas ses taux d’ici 2023, soit avant que son objectif d’inflation ne soit atteint.

Elle table sur une contraction de 2.9% du PIB au premier trimestre, tout en tablant sur une croissance de 4% sur l’ensemble de l’année après une chute de 5.5% en 2020. Et elle a relevé sa prévision de croissance pour 2022 à 4,8% contre 3,7% prévu en octobre et attend une expansion de 2,5% pour 2023.

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