Le souffle court de l’emploi américain
Incertitude et inquiétude, c’est ce qui ressort du dernier Livre beige de la FED, alors que l’évolution du marché de l’emploi est au cœur des interrogations des responsables de la FED, avant l’inflation.
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Incertitude et inquiétude, c’est ce qui ressort du dernier Livre beige de la FED, alors que l’évolution du marché de l’emploi est au cœur des interrogations des responsables de la FED, avant l’inflation.
La crise politique en France et la question de l’endettement des Etats ont provoqué, hier, une très forte tension sur les taux obligataires à long terme, entraînant une sérieuse correction sur les bourses européennes.
Le prix de l’or a atteint son plus haut niveau historique, grâce à un dollar plus faible, ou à cause de celui-ci, et à des paris croissants sur une réduction des taux d’intérêt par la FED.
Comme attendu, l’inflation a progressé aux Etats-Unis, sans pour autant remettre en cause la baisse des taux par la FED, et elle a aussi progressé en Allemagne, ce qui pourrait prolonger la pause de la BCE.
Pas étonnant que l’indice Core PCE (Personal Consumption Expenditures) soit attendu en hausse aux Etats-Unis cet après-midi, compte tenu des hausses des tarifs douaniers, et il s’agit encore d’un des seuls indicateurs fiables et, très suivi par la FED.
Une manne, c’est ainsi que le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a qualifié les recettes des droits de douane pour l’économie américaine, manne qui va venir réduire considérablement le déficit, selon lui.
Les espoirs ont été douchés, les droits de douane de 50% sur les exportations indiennes sont entrés en vigueur ce mercredi, conséquence de droits de douane punitifs de 25% en raison des achats de pétrole russe par l’Inde.
En brandissant l’article 49.1, ce qui est une première dans cette situation, François Bayrou a signé la fin de son gouvernement le 8 septembre, alors que le 10 septembre la France risque d’être bloquée, prouvant que ce pays est décidément ingouvernable.
Bizarrement, les marchés n’ont retenu des propos de Powell que le fait qu’il a évoqué la possibilité d’une baisse des taux en septembre, et pas ses inquiétudes sur l’état de l’économie américaine.
Finalement, les indices PMI en zone euro se sont révélés un peu meilleurs que prévu, dans un contexte pourtant plombé par les droits de douane et les incertitudes sur l’évolution de l’économie.