Le plein emploi, vraiment ?
Le diable se cache dans les détails. Et cela à propos des chiffres du chômage aux Etats-Unis qui ont exclu toute baisse des taux de la part de la FED en juillet, provoquant une hausse des rendements obligataires.
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Le diable se cache dans les détails. Et cela à propos des chiffres du chômage aux Etats-Unis qui ont exclu toute baisse des taux de la part de la FED en juillet, provoquant une hausse des rendements obligataires.
Vives tensions sur les taux obligataires en Grande-Bretagne et chute de la livre sterling, la ministre des Finances Rachel Reeves, en désarroi et un Premier ministre désavoué par une partie de son parti.
Il n’y a rien à faire, il est extrêmement compliqué de se faire une idée exacte de l’état de l’économie américaine tellement les indices envoient des signaux contradictoires qui obscurcissent la lecture.
Le dollar continue de s’affaiblir, par rapport à la majorité des devises, et ce ne sont en effet pas les raisons qui manquent. Entre les craintes de perte d’indépendance de la FED, l’aggravation du déficit avec la nouvelle grande et merveilleuse loi pour le budget, et à l’approche de la date du 9 juillet.
Insidieusement, l’économie américaine montre, par petites touches, des signes de ralentissement, et les chiffres sur le marché de l’emploi vendredi devraient confirmer cette tendance.
Il y a trois jours, je titrais « petit rallye boursier avant les vacances ? », et je ne pouvais pas mieux dire avec les niveaux records atteints pour les indices américains hier soir.
Il faut revenir à septembre 2021 pour voir le dollar a un aussi faible niveau par rapport à l’euro, alors qu’approche à grand pas l’échéance du 9 juillet qui clôture la pause sur les tarifs douaniers.
Powell n’a pas l’intention de changer d’avis, et ne se laisse pas impressionner par les remarques acerbes de Trump, car il estime que la FED ne dispose pas de tous les éléments en main encore à ce stade.
Les marchés financiers sont déjà passés à autre chose, cessez-le-feu ou pas, car ils ont le sentiment que l’Iran n’a pas vraiment les moyens de tenir longtemps et que le pouvoir en place a tout intérêt à ne pas faire durer les bombardements.
Les marchés financiers sont dans l’expectative la plus totale attendant de voir si l’Iran ripostera aux attaques américaines, et de quelle façon, mais ils attendent dans le calme.