Casser l’inflation ne sera pas facile
Impossible de ne pas revenir sur le message de Powell, que les bourses ont continué de digérer tant bien que mal, car ce message révèle un changement de paradigme.
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Impossible de ne pas revenir sur le message de Powell, que les bourses ont continué de digérer tant bien que mal, car ce message révèle un changement de paradigme.
Le discours de Powell fera certainement date dans l’histoire économique et financière par sa brièveté, mais surtout par sa fermeté et par la volonté clairement affichée de combattre l’inflation sans états d’âme.
La question de l’évolution des taux d’intérêt sera encore au menu du jour après la publication des minutes de la BCE et dans l’attente du discours de Powell à Jackson Hole.
L’ascension des taux longs est repartie de plus belle avec la hausse du prix du gaz, qui a ravivé les craintes d’une inflation qui ne faiblirait pas rapidement.
Il y a au moins une cohérence, tous les indicateurs économiques sont en recul et pointent vers la récession dans une belle unanimité.
Les bourses se sont une nouvelle fois pris les pieds dans les tapis, sous la pression du prix du gaz, des craintes de récession et d’une inflation qui ne devrait pas reculer aussi vite que prévu.
Le ralentissement de l’économie en Chine est une réelle inquiétude pour les autorités qui ont décidé d’assouplir les taux, ce qui va à l’encontre de l’attitude des autres Banques centrales.
Comme le blog est en vacances jusqu’au 22 août, quelques petites réflexions en vrac, mais qui ne sont pas des devoirs de vacances.
La BOE va-t-elle rejoindre la cohorte des Banques centrales qui augmentent leurs taux de 0.50% ? C’est extrêmement probable même si la récession guette l’économie britannique.
Même si les dépenses des consommateurs ont tendance à passer des biens vers les services, la reprise de ce secteur s’essouffle après l’effet de rattrapage avec la levée des mesures de restriction.