Plus rien n’est jamais certain !
D’après les minutes de la dernière réunion de la BCE, cette dernière pourrait emboiter le pas à la FED, mais évidemment dans une proportion totalement différente.
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D’après les minutes de la dernière réunion de la BCE, cette dernière pourrait emboiter le pas à la FED, mais évidemment dans une proportion totalement différente.
L’annonce de nouvelles sanctions contre la Russie de la part des Etats-Unis, les Européens n’ayant pas encore réussi à se mettre d’accord, une situation sanitaire en Chine qui se dégrade et une FED bien décidée à agir, c’est décidemment trop pour les bourses qui ont nettement reculé.
De nouveaux propos de fermeté par rapport à l’inflation aux Etats-Unis ont entrainé une forte hausse des taux longs américains et par effet de ricochet du dollar, alors que l’euro est en même temps sous pression dans la perspective de nouvelles sanctions contre la Russie.
Est-ce qu’il est encore possible de négocier avec la Russie et ne se dirige-t-on pas vers une guerre qui pourrait durer sur fond d’isolement de plus en plus grand de la Russie mise définitivement au ban du monde ?
Nous avons bel et bien une inversion de la courbe des taux aux Etats-Unis qui reflète les craintes que les hausses de taux de la FED ne finissent par entrainer un ralentissement économique.
Il va encore être beaucoup question d’inflation aujourd’hui et de ralentissement sensible de l’économie, alors que la perspective d’un accord en Ukraine reste une chimère pour le moment.
La forte hausse de l’inflation pèse lourdement sur la confiance des consommateurs, ce qui fait craindre un sérieux ralentissement de l’économie dans la zone euro.
Mince lueur d’espoir dans la guerre en Ukraine, avec des discussions un peu plus constructives et un retrait partiel annoncé des troupes russes, tout en n’oubliant pas qu’il y a ce que la Russie dit et ce que la Russie fait.
La conjonction de la guerre en Ukraine, de la hausse des prix des matières premières, des nouvelles mesures de confinement en Chine, et des problèmes qui perdurent dans les chaînes d’approvisionnement ne pouvaient qu’entrainer des révisions de la croissance.
La tension sur les taux aux Etats-Unis ne baisse pas d’un cran, bien au contraire, et une nouvelle déclaration d’un membre de la FED n’est pas étrangère à cette nouvelle hausse.