La carotte et le bâton !
Les membres des différentes Banques centrales gardent un discours agressif pour maintenir la pression pour réduire les anticipations d’inflation tout en ouvrant la porte à une baisse des taux si l’inflation recule.
3 International
Les membres des différentes Banques centrales gardent un discours agressif pour maintenir la pression pour réduire les anticipations d’inflation tout en ouvrant la porte à une baisse des taux si l’inflation recule.
On s’y attendait après l’avalanche de mauvais indicateurs, la Banque centrale de Chine a réduit son taux de référence pour les prêts hypothécaires, mais plus qu’attendu.
Je titrais hier «timide accalmie » et en effet l’accalmie a été timide mais surtout de courte durée et l’inflation a de nouveau plombé les bourses avec en particulier le secteur de la distribution aux Etats-Unis qui a plongé.
Une série d’indicateurs un peu plus positifs ont tiré les marchés boursiers de leur marasme, même s’ils renforcent le scénario des hausses de taux.
L’envolée du prix du blé après la décision de l’Inde d’interdire les exportations est un nouveau facteur de tension et de déstabilisation.
La politique zéro-Covid a fortement plombé l’activité en Chine, ce qui met une forte pression sur la Banque centrale pour réduire ses taux d’intérêt.
Le dollar ressort une nouvelle fois comme le grand gagnant de la guerre en Ukraine, des craintes d’un fort ralentissement économique et du différentiel de taux.
Le recul de l’inflation aux Etats-Unis n’a été ni à la hauteur des attentes ni suffisamment significatif pour entrainer un changement de la part de la FED, avec comme conséquence une nouvelle baisse de la bourse américaine.
Preuve supplémentaire que les mesures de confinement en Chine minent la croissance, les prix à la production ont ralenti malgré les hausses des prix des matières premières.
Les bourses continuent de dévisser, confrontées à des chocs négatifs aussi bien de l’offre que de la demande qui pèsent sur la croissance dans un contexte de hausse des taux.