Christine Lagarde joue sa crédibilité ce jeudi
La question du jour n’est pas de savoir si la BCE va augmenter ses taux à partir de juillet, mais de quelle ampleur sera la hausse d’ici la fin de l’année.
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La question du jour n’est pas de savoir si la BCE va augmenter ses taux à partir de juillet, mais de quelle ampleur sera la hausse d’ici la fin de l’année.
L’inflation est sur toutes les lèvres, dans tous les propos et rebat toutes les cartes, mettant une énorme pression sur les Banques centrales.
La tension sur les taux a fait un retour fracassant avec un rendement du Treasury 10 ans qui a allègrement dépassé le seuil des 3%.
S’il fallait caricaturer les choses, des indicateurs économiques faibles aux Etats-Unis, et en particulier ceux sur le chômage, seraient une bonne chose pour les bourses.
Les Banques centrales courent après l’inflation, mais elles ont pris du retard, et pour rattraper ce dernier elles pourraient se montrer plus agressives ce qui fait craindre une récession.
Encore et toujours l’inflation, qui s’est révélée encore plus élevée que prévu en zone euro et qui demande maintenant une réponse rapide et surtout marquante de la part de la BCE.
L’inflation en zone euro bat record sur record et met la BCE au pied du mur, alors que le prix du baril continue de grimper.
Les bourses ont terminé en force la semaine passée (elles étaient ouvertes jeudi et vendredi) sur des espoirs que la FED modère son resserrement monétaire à partir de septembre.
Si les indices PMI en zone euro ont fait preuve de résilience, en revanche, en Grande-Bretagne ils se sont effondrés et confirment que la situation se dégrade rapidement.
Changement de ton radical de la part de Christine Lagarde, qui ne laisse plus aucune ambiguïté sur une première hausse de taux de la part de la BCE en juillet.