Les taux se tendent de nouveau
En représailles à la décision de l’UE d’interdire les achats de produits pétroliers russes et à la mise en place d’un plafond sur les prix, la Russie a décidé de réduire sa production de 500.000 barils par jour.
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En représailles à la décision de l’UE d’interdire les achats de produits pétroliers russes et à la mise en place d’un plafond sur les prix, la Russie a décidé de réduire sa production de 500.000 barils par jour.
Il faudra du temps pour que l’économie chinoise redémarre et les premiers indicateurs en début d’année seront encore marqués par l’atonie de l’économie.
Tant que les marchés financiers n’auront pas compris le message des Banques centrales, elles continueront de le répéter de peur de voir les anticipations d’inflation repartir à la hausse.
Il est de nouveau question de l’attitude des Banques centrales et de hausse de taux, sujets qui continuent de dominer les marchés financiers depuis un an.
La Banque centrale d’Australie est venue rappeler que les hausses de taux n’étaient pas encore terminées et qu’il ne fallait pas l’oublier.
La résilience de l’économie américaine est tout simplement époustouflante et a été confirmée par les chiffres de l’emploi et l’indice ISM non manufacturier.
Les bourses ont surfé sur le sentiment que les hausses de taux se terminent tout doucement et sur l’illusion que les Banques centrales vont baisser leur taux rapidement après.
La FED constate un début de désinflation, a augmenté ses taux et annonce de nouvelles hausses, mais les marchés ne retiennent que le terme de désinflation.
C’est avec comme toile de fond la réunion de la FED, que les indicateurs économiques continuent d’être publiés et de montrer une résilience de l’économie.
Entre le mea culpa du FMI, une inflation qui ne baisse pas en zone euro, quoi qu’on en pense, et une reprise en Chine qui semble se dessiner, il n’est pas simple de s’y retrouver.