Taux figés, signaux brouillés
Finalement, la Banque d’Angleterre a décidé de laisser ses taux inchangés, mais le vote serré donne à penser qu’elle devrait réduire ses taux en décembre, ce qu’a laissé entendre son gouverneur.
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Finalement, la Banque d’Angleterre a décidé de laisser ses taux inchangés, mais le vote serré donne à penser qu’elle devrait réduire ses taux en décembre, ce qu’a laissé entendre son gouverneur.
Le marché de l’emploi aux Etats-Unis se montrerait plus résistant que prévu, ce qui a fait remonter les taux obligataires américains, alors que la Cour a émis des doutes, ce qui laisse planer une bonne dose d’incertitude.
Même si l’économie fait preuve de résilience, l’industrie manufacturière souffre, non seulement en Asie, comme évoqué hier, mais aussi au Japon, en Europe, même si cela s’améliore un peu, et aux Etats-Unis.
L’indice PMI manufacturier en Chine, compilé par S&P, a également marqué le pas, comme l’indice PMI officiel publié vendredi, ce qui reflète l’impact des droits de douane.
La BCE reste en bonne position et l’inflation demeure dans les clous, alors que l’économie dans la zone euro résiste, avec même des surprises comme en France.
La FED a bien réduit son taux de 0,25%, et a aussi annoncé mettre un terme à son programme de resserrement quantitatif, mais pour la suite Powell s’est montré plus prudent.
Le Nikkei a dépassé les 51.000 points ce matin, le sterling recule et les inquiétudes sur le marché de l’emploi aux Etats-Unis augmentent, mais les données objectives font défaut pour appréhender correctement la situation à cause de la fermeture.
Les accords pleuvent comme des hallebardes en Asie au fur et à mesure de la tournée de Trump, tournant beaucoup autour des terres rares et des engagements militaires.
Effet Takaichi sur le Nikkei, qui a dépassé, ce matin, le seuil historique des 50.000 points, mais qui profite aussi de la perspective, non pas vraiment d’un accord entre la Chine et les Etats-Unis, mais d’une prolongation de la trêve.
Le prix du baril en hausse encore, avec l’annonce de la suspension de l’achat de pétrole russe par les grands groupes pétroliers chinois, suspension dans l’attente de la rencontre qui devrait avoir lieu la semaine prochaine entre Trump et Xi Jinping.