Aucun apaisement pour les marchés financiers
Pas de répit dans la hausse des taux, et après une nouvelle hausse de 0.75%, la FED a bien encore l’intention de frapper fort d’ici la fin de l’année.
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Pas de répit dans la hausse des taux, et après une nouvelle hausse de 0.75%, la FED a bien encore l’intention de frapper fort d’ici la fin de l’année.
La Banque centrale de Suède a surpris avec une hausse de taux plus élevée que prévu, ce qui a exacerbé les tensions sur les taux et par ricochet pesé sur les bourses.
Il est sans aucun doute important de s’intéresser à l’évolution du marché immobilier aux Etats-Unis, car il est un très bon indicateur du ralentissement de l’économie.
Le tempo de la hausse des taux de la part de la FED sera le deuxième élément le plus important de la semaine après bien évidemment les funérailles d’Elizabeth II.
La Banque mondiale et le FMI, après avoir prôné la lutte contre l’inflation, s’inquiètent maintenant des risques de récession à cause de la remontée simultanée des taux d’intérêt.
Face à la chute du yen et du risque de voir ce dernier poursuivre son mouvement, les autorités japonaises agitent le chiffon rouge de l’intervention.
Le chiffre de l’inflation aux Etats-Unis a été une douche froide pour des marchés qui avaient sans doute négligé le fait que l’inflation était plus que la hausse de l’énergie.
Beaucoup espèrent que le taux d’inflation aux Etats-Unis affichera un recul ce qui permettrait à la FED de ralentir ses hausses de taux. Trop d’espoir sans doute.
Le recul du dollar, par rapport à l’euro sur des perspectives de hausses de taux, et par rapport au yen suite à des menaces d’intervention, permet aux bourses de se reprendre.
La BCE a frappé fort et a donc augmenté de 0.75% son taux directeur, ce qui constitue une première depuis son existence et ce qui montre aussi sa volonté de juguler l’inflation.