Le risque ukrainien domine tout
Les bourses se sont mises au diapason de la couleur de la journée d’hier et ont évolué au gré des déclarations, des inquiétudes, des doutes, des espoirs, mais sont restées dans l’incertitude.
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Les bourses se sont mises au diapason de la couleur de la journée d’hier et ont évolué au gré des déclarations, des inquiétudes, des doutes, des espoirs, mais sont restées dans l’incertitude.
Déjà fragilisés par la remontée des taux et les perspectives d’une réaction plus agressive de la part de la FED, les marchés boursiers s’inquiètent en plus des risques d’un conflit en Ukraine, qui serait imminent selon les Américains.
L’inflation aux Etats-Unis n’a pas faibli, bien au contraire, ce qui a provoqué une lourde chute de la bourse américaine sous l’effet d’une envolée des taux avec un rendement du treasury 10 ans qui a passé le seuil symbolique de 2%.
Petite accalmie sur le front des taux d’intérêt dans l’attente du chiffre d’inflation aux Etats-Unis, ce qui a permis un rebond des bourses et en particulier des valeurs technologiques.
La consommation des ménages aux Etats-Unis demeure encore fortement dépendante des importations, et donc le déficit commercial a pesé sur la croissance en 2021 et devrait continuer de peser en 2022.
La hausse des taux se poursuit dans l’attente du chiffre d’inflation aux Etats-Unis ce jeudi, chiffre qui devrait être encore supérieur à celui du mois de décembre car la décrue n’interviendra que plus tard dans l’année.
Les chiffres de l’emploi aux Etats-Unis ont surpris, positivement, ce qui démontre une nouvelle fois la difficulté depuis la crise Covid d’appréhender correctement l’évolution du marché de l’emploi.
On voit que les épreuves de ski à bosses et de glisse ont commencé quand on voit l’évolution des marchés boursiers, mais le plus impressionnant est sans doute le saut arrière de Christine Lagarde.
Deux surprises dans les chiffres publiés hier et qui montrent combien la situation est complexe et que l’impact d’Omicron sur le premier trimestre sera tout sauf négligeable.
Cette crise n’en finira pas de surprendre par les bouleversements qu’elle entraine d’une part, et par la rapidité avec laquelle la situation s’est redressée d’autre part.