Récession en Europe inéluctable
Les marchés sont de nouveau pris en tenaille entre les risques de plus en plus évidents de récession et les resserrements monétaires des Banques centrales.
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Les marchés sont de nouveau pris en tenaille entre les risques de plus en plus évidents de récession et les resserrements monétaires des Banques centrales.
L’Arabie Saoudite aide la Russie à financer sa guerre en décidant de réduire la production de pétrole et montre à l’Europe que de passer d’une dépendance à une autre n’est pas la solution.
L’espoir de voir la FED moins agressive à l’avenir a continué de porter les bourses, mais la décision de la Banque centrale de Nouvelle-Zélande est venue rappeler que le combat contre l’inflation n’était pas encore fini.
Revirement, renoncement, et courbe rentrante en Grande-Bretagne, mais également dans les marchés financiers.
Nous ne sortirons pas facilement de la crise énergétique, et les tensions sur les prix vont perdurer encore un bon moment, même sur le prix du baril.
Pas de pic encore de l’inflation en Europe, ce qui continue de mettre la pression sur les Banques centrales et par effet de ricochet sur les bourses.
La Banque centrale d’Angleterre était prise dans un dilemme, entre stopper l’hémorragie du sterling ou empêcher la flambée des taux, elle a choisi de s’en prendre à la flambée des taux, espérant agir sur le sterling aussi.
Le rendement du Treasury 10 ans a dépassé le niveau des 4%, une première depuis 2010, ce qui exacerbe encore un peu plus la pression sur l’ensemble des devises par rapport au dollar.
C’est une véritable guerre des devises qui s’est enclenchée et qui entraine une spirale de hausses de taux pour éviter de subir une inflation importée.
La politique agressive de la FED renforce le dollar, ce qui provoque des tensions très fortes sur les devises des pays émergents mais pas que sur elles.