Le recul en trompe-l’œil de l’inflation en Belgique
Le Brexit a été tout sauf un long fleuve tranquille et cela demeure compliqué encore, il faut dès lors saluer l’accord entre le Royaume-Uni et l’UE sur le protocole nord-irlandais.
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Le Brexit a été tout sauf un long fleuve tranquille et cela demeure compliqué encore, il faut dès lors saluer l’accord entre le Royaume-Uni et l’UE sur le protocole nord-irlandais.
Il suffit d’observer le niveau atteint par le rendement du Treasury 2 ans pour prendre la pleine mesure du changement de perception des marchés par rapport aux intentions de la FED.
Un an, 365 jours de trop, et pour le moment aucune perspective de voir la Russie se retirer de l’Ukraine, malgré que l’assemblée générale de l’ONU ait, cette nuit, exigé un retrait « immédiat » des troupes russes.
La FED garde un ton agressif, même si elle est décidée à agir par palier plus modérés comme lors de sa dernière réunion, mais elle n’en a pas fini avec les hausses de taux.
Les taux montent, suite à de bons indicateurs de confiance et parce que les Banques centrales continuent leur resserrement monétaire, ce qui, la hausse des taux, ne plait pas aux bourses.
Par manque d’informations, il est très compliqué de savoir quelles sont les conséquences des sanctions prises contre la Russie, en n’oubliant pas que tous les pays n’appliquent pas des sanctions.
Encore et toujours des déclarations de membres de Banques centrales pour avertir que le chemin sera long avant de voir l’inflation revenir à leurs objectifs.
Mais où est donc passé le risque de récession aux Etats-Unis, alors que les signes de résilience de l’économie américaine se multiplient.
Le chemin du retour de l’inflation vers son objectif sera lent aux Etats-Unis, pas qu’aux Etats-Unis d’ailleurs, ce qui devrait inciter la FED à garder une politique restrictive.
Virage en vue de la politique monétaire de la BOJ ? En tout cas la désignation de l’universitaire Kazuo Udea comme nouveau gouverneur est peut-être un signal.