Le dollar prédit la fin du cycle
Cela sent la fin, et la baisse du dollar, qui se situe à 1.10 par rapport à l’euro, est un signe qui ne trompe pas. La fin du cycle de hausse de taux aux Etats-Unis évidemment.
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Cela sent la fin, et la baisse du dollar, qui se situe à 1.10 par rapport à l’euro, est un signe qui ne trompe pas. La fin du cycle de hausse de taux aux Etats-Unis évidemment.
Faut-il s’étonner que dans ses dernières prévisions le FMI parle de prévisions incertaines ? Pas vraiment tant les incertitudes sont nombreuses et ont un peu tendance à s’accumuler.
Même si les chiffres du marché de l’emploi aux Etats-Unis se sont révélés plus solides que prévu, cela n’a pas affecté le sentiment que les Banques centrales étaient pratiquement arrivées en fin de cycle.
En quelques jours, les signes d’un ralentissement de l’économie américaine se sont multipliés, entrainant une baisse assez sensible des taux d’intérêt obligataires.
La Banque centrale de Nouvelle-Zélande a surpris tout le monde en augmentant ses taux de 0.50% au lieu des 0.25% attendus, tout en gardant encore ouverte la porte à une nouvelle hausse.
Nous approchons doucement de la fin du cycle de resserrement monétaire par les Banques centrales, avec des pauses pour mesurer les effets des hausses de taux jusqu’à présent, mais elles se laissent encore un peu de latitude.
L’OPEP+ a annoncé une baisse surprise de sa production à raison de 1.16 million de barils par jour, ce qui a logiquement provoqué une forte hausse du prix du baril.
L’inflation sous-jacente en Belgique a continué de progresser, ce qui fait craindre que la situation soit identique dans la zone euro, ce qui renforce les anticipations de hausse de taux.
La BCE n’en a pas fini avec les hausses de taux, et l’épisode de turbulence étant dernière nous, les déclarations de membres de la BCE ont repris de plus belle.
Au fur et à mesure que les tensions se tassent sur les banques, les taux obligataires repartent à la hausse et la question de l’inflation revient au premier plan.