L’inflation par les salaires inquiète
Le prix du baril poursuit sa dégringolade sur fond de crainte de ralentissement de l’activité en Chine, ralentissement encore confirmé avec la publication du taux d’inflation et des prix à la production.
3 International
Le prix du baril poursuit sa dégringolade sur fond de crainte de ralentissement de l’activité en Chine, ralentissement encore confirmé avec la publication du taux d’inflation et des prix à la production.
Le prix du baril a lourdement chuté hier, alors que l’Arabie Saoudite vient à peine de confirmer sa réduction de production jusqu’à la fin de l’année, sur fond de crainte de baisse de la demande.
La Banque centrale d’Australie a bien augmenté son taux de 0.25%, mais n’a pas tout à fait fermé la porte à une dernière hausse de taux, tout en adoptant un ton plus accommodant.
Deux indicateurs aux Etats-Unis, publiés vendredi, sont venus renforcer le scénario d’un atterrissage en douceur de l’économie, avec même, cerise sur le gâteau, le scénario d’un recul de l’inflation sans heurts sur le marché de l’emploi.
Pour que l’euphorie sur les marchés boursiers perdure, il faudra que les chiffres du chômage aux Etats-Unis soient corrects, sans être trop bons, mais sans être trop mauvais non plus.
La valse des réunions des Banques centrales n’est pas encore terminée, mais la pause semble de mise un peu partout, ce qui a permis une détente des taux obligataires.
La Belgique étonne par sa résilience, comme l’avait d’ailleurs souligné le FMI, en affichant une croissance surprenante au troisième trimestre.
Nous allons connaitre une nouvelle semaine agitée avec en toile de fond la guerre au Moyen-Orient, des réunions de Banques centrales et une série impressionnante d’indicateurs économiques.
La BCE a décidé de faire une pause, comme la majorité des Banques centrales des pays industrialisés, tout en se laissant la possibilité d’encore augmenter les taux si nécessaire.
Nouvelles déconvenues pour les bourses suite à une nouvelle tension sur les taux obligataires aux Etats-Unis, avec toujours les risques d’embrasement au Moyen-Orient, et des résultats décevants pour Alphabet.