Les craintes de récession s’amenuisent
Les chiffres aux Etats-Unis ont éloigné le risque de récession, mais aussi la probabilité d’une baisse de 0.50% des taux en septembre, car le reflux de l’inflation demeure encore très lent.
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Les chiffres aux Etats-Unis ont éloigné le risque de récession, mais aussi la probabilité d’une baisse de 0.50% des taux en septembre, car le reflux de l’inflation demeure encore très lent.
La Banque centrale de Nouvelle-Zélande a changé complétement son fusil d’épaule, non seulement en abaissant son taux, ce matin, mais en annonçant aussi d’autres baisses dans les prochains mois, adoptant une attitude totalement différente de celle de sa précédente réunion.
Le calme n’est qu’apparent, l’eau stagnante ne veut pas dire qu’il n’y a pas de vie, le temps suspend son vol même si en l’occurrence la situation est moins poétique, en un mot une certaine tension demeure.
34 degrés annoncés aujourd’hui en Belgique, des températures bien plus élevées en Grèce ou en Espagne, des feux démentiels au Canada, 2024 qui sera sans doute l’année la plus chaude, une nature qui souffre de plus en plus, et un dérèglement climatique qui s’accélère.
Après une semaine folle, où un chiffre a failli tout faire basculer, la leçon à tirer de tout cela est clairement qu’il faut rester serein et prendre le temps d’analyser et surtout d’attendre des données complémentaires pour se forger une opinion.
Les secousses ne sont pas terminées et nous allons encore connaitre quelques séances sous tension, dans l’attente des baisses de taux, avec en particulier des valeurs technologiques qui déçoivent, ce qui pèse sur l’ensemble de la cote.
Les marchés boursiers se sont calmés, le débouclage des opérations de « carry trade » s’est un peu réduit, et les propos de membres de la FED et de la BOJ ont rassuré, ce qui permet au Nikkei de terminer sur une nouvelle hausse.
La nervosité est toujours de mise ce matin sur les marchés boursiers, mais preuve que la période des vacances exacerbe la volatilité, le Nikkei ce matin récupère pratiquement ce qu’il a perdu hier.
Depuis des mois, les opérateurs espéraient un ralentissement de l’économie américaine qui ouvrirait alors la porte à une baisse des taux de la part de la FED, mais depuis la semaine passée, ils s’inquiètent d’un ralentissement beaucoup plus marqué.
La BCE s’est montrée plus ferme que prévu et n’a donné aucune indication sur ses intentions futures, laissant les options « grandes ouvertes » pour la prochaine réunion de septembre, ce qui pourrait contraster avec le message de la FED lors de sa réunion fin de ce mois.