FED : la baisse, et après ?
La déflation menace toujours l’économie chinoise, et pour acquérir des parts de marché, les producteurs chinois n’ont pas d’autre choix que de tirer les prix vers le bas en exerçant des pressions sur leur marge.
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La déflation menace toujours l’économie chinoise, et pour acquérir des parts de marché, les producteurs chinois n’ont pas d’autre choix que de tirer les prix vers le bas en exerçant des pressions sur leur marge.
Le rendement de l’obligation allemande à 30 ans a atteint, hier, son plus haut niveau depuis 2011, et le rendement de l’obligation japonaise à 20 ans a atteint un niveau record ce matin. Que se passe-t-il sur les taux obligataires ?
Les entreprises chinoises ont bien compris qu’elles devaient se trouver de nouveaux débouchés, et elles n’ont pas traîné pour détourner une partie du commerce destiné aux Etats-Unis vers d’autres parties du monde.
Nous avons commencé la semaine avec l’Inde, et nous terminons avec l’Inde, non pas pour parler de la visite de Poutine, mais parce que la Banque centrale indienne a réduit son taux.
Selon le bureau ADP, l’économie américaine a connu au mois de novembre une destruction de 32.000 emplois, ce qui a renforcé totalement le scénario d’une baisse des taux de la part de la FED.
Les chiffres d’inflation, publiés hier, pour la zone euro, en légère hausse, ont exclu tout mouvement de baisse des taux de la part de la BCE probablement sur l’ensemble de l’année 2026.
Il n’y a pas qu’en Asie et en Europe que l’activité manufacturière est morose, c’est le cas également aux Etats-Unis selon l’indice ISM manufacturier publié hier.
Alors que les indices PMI manufacturiers en Asie révèlent une activité morose, l’Inde a connu au troisième trimestre une croissance largement supérieure aux prévisions.
La zone euro va terminer l’année sur une croissance modeste, ce qui ne doit cependant pas nous empêcher de souligner que, finalement, l’économie de la zone euro s’est révélée étonnamment résistante aux chocs commerciaux.
Les hausses d’impôts frapperont aussi bien les travailleurs que les épargnants en Grande-Bretagne. Ce projet de budget a été plutôt bien apprécié par les marchés qui ont fait baisser les rendements obligataires.