Des marchés à cran
Pas de répit pour des marchés qui se cherchent et qui essaient de déchiffrer les messages des membres de la FED, membres qui donnent le sentiment d’avoir peur d’en faire trop ou pas assez.
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Pas de répit pour des marchés qui se cherchent et qui essaient de déchiffrer les messages des membres de la FED, membres qui donnent le sentiment d’avoir peur d’en faire trop ou pas assez.
L’inflation a reculé en Espagne, en Allemagne et en Belgique, ce qui est de bon augure pour l’inflation en zone euro, publiée ce matin, mais le recul de l’inflation sous-jacente demeure lent, ce qui confirme une baisse graduelle des taux de la part de la BCE.
Impossible de ne pas en parler, vu son importance. Nvidia, a publié des prévisions assez conformes aux attentes du marché, ce qui a bien évidemment déçu ce dernier qui en attend toujours plus. Mais l’essentiel est-il vraiment là ?
La publication de deux indices de confiance des consommateurs, l’un en Allemagne, l’autre aux Etats-Unis, montre de façon cruelle l’extrême divergence de la situation économique.
Il n’y a pas que Powell qui s’est exprimé à Jackson Hole, c’est le cas de nombreux banquiers centraux, comme je le signalais hier, ce qui rend très intéressant et instructif ce symposium.
Après la période « boucle d’or », les marchés ont, vendredi, chantonné, « voici venu le temps des rires et des chants. C’est tous les jours le printemps », suite aux propos de Powell à Jackson Hole.
Le discours de Powell était très attendu, et il n’a pas déçu les attentes en déclarant que « le moment est venu ». Le moment est venu Pour réduire les taux d’intérêts,
L’indice PMI composite en zone euro a connu, au mois d’août, un rebond surprenant, grâce au secteur des services, mais ce rebond est en trompe-l’œil, et surtout ne peut masquer le marasme en Allemagne qui se poursuit.
Powell devra, demain, juste confirmer l’essai, à savoir celui des minutes de la dernière réunion de la FED qui montrent qu’elle était à deux doigts de baisser les taux en juillet.
A de la différence de la BCE, qui n’a qu’un seul mandat, à savoir la stabilité des prix, la FED a aussi la stabilité des prix, mais également le taux de chômage le plus bas possible, ce qui explique la nervosité après la publication de la hausse du chiffre du chômage en juillet.