Le dollar bat en retraite
Il faut revenir à septembre 2021 pour voir le dollar a un aussi faible niveau par rapport à l’euro, alors qu’approche à grand pas l’échéance du 9 juillet qui clôture la pause sur les tarifs douaniers.
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Il faut revenir à septembre 2021 pour voir le dollar a un aussi faible niveau par rapport à l’euro, alors qu’approche à grand pas l’échéance du 9 juillet qui clôture la pause sur les tarifs douaniers.
Powell n’a pas l’intention de changer d’avis, et ne se laisse pas impressionner par les remarques acerbes de Trump, car il estime que la FED ne dispose pas de tous les éléments en main encore à ce stade.
Les marchés financiers sont déjà passés à autre chose, cessez-le-feu ou pas, car ils ont le sentiment que l’Iran n’a pas vraiment les moyens de tenir longtemps et que le pouvoir en place a tout intérêt à ne pas faire durer les bombardements.
Les marchés financiers sont dans l’expectative la plus totale attendant de voir si l’Iran ripostera aux attaques américaines, et de quelle façon, mais ils attendent dans le calme.
Mine de rien, la décision de la Banque centrale de Norvège de baisser ses taux hier, montre que l’incertitude des politiques monétaires vient se rajouter à un contexte de risques géopolitiques et commerciaux déjà élevé.
La FED, et Powell en particulier, est bien décidée à ne pas se laisser dicter sa politique, et s’inquiète d’une inflation qui pourrait être « significative » à l’avenir, ce qui l’incite à la prudence.
La FED se réunit dans un contexte particulièrement délicat avec le conflit entre l’Iran et Israël, avec la question de l’intervention ou pas des Etats-Unis, mais aussi les interrogations sur les impacts de la guerre commerciale.
La BOJ a laissé ses taux inchangés et, preuve de sa très grande prudence, elle a décidé de ralentir le rythme de la réduction de son bilan à partir de l’année prochaine.
La hausse du prix du baril est restée contenue, pour le moment, étant donné que le conflit reste cantonné entre l’Iran et Israël, mais cette hausse complique les décisions des Banques centrales, dont plusieurs se réunissent cette semaine.
Les frappes israéliennes contre les sites nucléaires iraniens et contre des infrastructures militaires sont une escalade extrêmement grave, avec comme conséquence une hausse du prix du baril de 10%.