Il est question de records, mais pas des bourses, deux ans après jour pour jour où le premier cas, de ce qu’à l’époque, on avait appelé une « pneumonie virale » était annoncé dans la ville de Wuhan.
Des records qui vont vite être battus
Il est question de records, mais pas des bourses, deux ans après jour pour jour où le premier cas, de ce qu’à l’époque, on avait appelé une « pneumonie virale » était annoncé dans la ville de Wuhan.
Records de contaminations
Sur ces 7 derniers jours des records ont été atteints en Grande-Bretagne, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Grèce, à Chypre et à Malte. Mais également aux Etats-Unis avec 258.312 cas.
Mais le cas sans doute le plus marquant est celui de la France avec 208.000 nouveaux cas en 24 heures et où le ministre de la santé parle d’un véritable « raz-de-marée ».
La crainte maintenant est clairement que ce raz-de-marée ne provoque un engorgement des hôpitaux et un arrêt total de l’activité faute de personnel dans les secteurs essentiels. Voilà pourquoi la question de réduire la période de quarantaine est surtout évoquée partout, mais semble une réponse bien dérisoire vu l’ampleur des contaminations.
Petite tension sur les taux
En particulier aux Etats-Unis, où le rendement du treasury 2 ans est revenu à son niveau de mars 2020 dans la perspective de hausse de taux de la part de la FED. En revanche, la hausse est moins marquée pour le rendement du treasury 10 ans.
Cette hausse est aussi liée évidemment aux derniers chiffres d’inflation aux Etats-Unis qui ne montrent aucun signe de ralentissement. Et la crainte est qu’avec l’arrivée d’Omicron la demande se focalise à nouveau sur les biens plutôt que sur les services, phénomène déjà observé depuis 2 ans.
C’est peut-être ce qui explique pourquoi le déficit commercial des États-Unis dans le domaine des marchandises a atteint le niveau le plus élevé jamais enregistré en novembre.
Ce déficit a augmenté de 17.5% d’un mois à l’autre en passant de 83.2 milliards de dollars à 97.8 milliards de dollars, dépassant le précédent record de septembre dernier à 97 milliards de dollars.
Les importations ont augmenté de 4,7 %, tirées par les biens de consommation qui ont augmenté de 2,9 milliards de dollars pour atteindre un peu moins de 67 milliards de dollars, conséquence évidemment d’une forte demande pour remplir les rayons des magasins avant Noël.
Les exportations de biens ont diminué de 2,1 %, ce qui signifie que les exportations nettes vont peser sur la croissance au quatrième trimestre alors que les chiffres du mois d’octobre avaient laissé espérer le contraire.
Crédit toujours soutenus
Si l’indice M3 pour la zone euro a légèrement reculé en passant d’un taux annuel de 7.7% en octobre à 7.2% en novembre, les crédits aux ménages et aux entreprises sont restés fermes.
Les crédits aux ménages ont ainsi affiché une hausse annuelle de 4.2% contre 4.1% le mois précédent, et ceux aux entreprises une hausse de 2.9% contre 2.5%.
Ce recul de l’indice M3 pourrait être le premier signe d’un ralentissement de l’inflation, mais sans doute prématuré, car d’autres indicateurs restent extrêmement fermes et il faudra du temps pour assister à un véritable reflux de l’inflation en zone euro.
Cependant, l’abondance des liquidités ne semble pas se tarir avec par exemple les fonds levés par les sociétés de croissance belges non cotées qui ont atteint un record de 1.37 milliards d’euros cette année. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène qui est observé pour la cinquième années consécutive comme je l’ai expliqué pour Canal Z