Nouvelle semaine rythmée par les réunions des Banques centrales, même si c’est le statu quo qui dominera. Avec en prime la publication des indices PMI en zone euro qui ne vont certainement pas rassurer.
L’Europe s’enfonce encore un peu plus
Nouvelle semaine rythmée par les réunions des Banques centrales, même si c’est le statu quo qui dominera. Avec en prime la publication des indices PMI en zone euro qui ne vont certainement pas rassurer.
Réunions des Banques centrales
Le statu quo est attendu pour la Banque du Japon, la Banque centrale de Norvège et la Banque d’Angleterre. Par contre, la FED va baisser ses taux de 0.25%, mais ce sont surtout les projections sur les taux de ses membres qui sont attendues avec beaucoup d’intérêt. Et la Banque centrale suédoise pourrait réduire ses taux de 0.50%.
Autres indices importants cette semaine, les indices PMI en zone euro, publiés ce matin, qui, hélas, ne devraient pas surprendre positivement, et qui devraient même encore marquer le pas.
Il faut dire qu’à côté d’un contexte économique très compliqué pour l’industrie européenne, le contexte politique n’aide vraiment pas. En Allemagne, le Chancelier va essuyer un vote de méfiance qui va venir confirmer la tenue des élections anticipées le 23 février.
Et son bilan ne sera pas propice à sa réélection, la Bundesbank estimant que l’économie allemande se contractera cette année et cela pour la deuxième année consécutive.
Son président a fait un rapport accablant en déclarant « l’économie allemande n’est pas seulement confrontée à des vents contraires persistants, mais aussi à des problèmes structurels. Le marché du travail réagit lui aussi de manière sensible à la faiblesse prolongée de l’activité économique ».
Compte tenu de ces éléments, la Bundesbank prévoit une contraction de l’économie allemande de 0.2 % cette année, et table sur une croissance pour 2025 de 0.2 % contre 1.1% précédemment.
Et encore, elle prévient que ces chiffres pourraient s’avérer trop optimistes, compte tenu des menaces liées à la montée du protectionnisme, aux conflits géopolitiques et à l’impact des changements structurels sur l’économie allemande.
« Les risques pour la croissance économique sont actuellement orientés à la baisse et les risques pour l’inflation à la hausse », a ainsi déclaré la Bundesbank.
Et ne parlons pas de la France, où le Premier ministre s’est imposé, tout cela uniquement pour son ego, lui qui court depuis toujours après Matignon à défaut de l’Elysée.
Un gouvernement n’est pas encore nommé, et ne le sera sans doute pas avant l’année prochaine, mais des rumeurs parlent de Hollande comme ministre de l’Agriculture, pour éviter la sécheresse l’année prochaine, de Sarkozy comme ministre de la Justice, vu ses nombreuses expériences, et Marie Tonnelier comme porte-parole, mais ce ne sont que des rumeurs.
Mais en attendant, Moody’s a abaissé, de manière inattendue, la note de la France vendredi, en faisant passer cette dernière de Aa2 à Aa3.
Moody’s justifiant sa décision car selon elle « en ce qui concerne l’avenir, la probabilité que le prochain gouvernement réduise durablement l’ampleur des déficits budgétaires au-delà de l’année prochaine est désormais très faible. En conséquence, nous prévoyons que les finances publiques de la France seront matériellement plus faibles au cours des trois prochaines années par rapport à notre scénario de base d’octobre 2024 ».
Nouvelles déceptions
La situation en Chine n’est guère plus brillante, avec des indices publiés ce matin qui montrent que les autorités devront encore en faire plus.
Certes, la production industrielle a augmenté de 5.4 % en novembre par rapport à l’année précédente, soit mieux que les 5.3 % en octobre.
Mais par contre, les ventes de détail affichent une hausse de 3% en taux annuel, le taux le plus faible en trois mois, et contre un taux de 4.8% en octobre.
Et même si l’on observe des signes de stabilisation, le marché immobilier en Chine pose toujours beaucoup de problèmes. Les prix des logements neufs ont baissé de 0.1% en novembre par rapport au mois précédent, soit la baisse la plus faible depuis juin de l’année dernière, contre un recul de 0.5% en octobre.
Ce qui fait que sur un an, ils ont reculé de 5.7% contre 5.9% le mois précédent. Il faut dire que les autorités ont pris toute une série de mesures pour soutenir l’immobilier et on peut dès lors espérer un léger mieux début de l’année prochaine.
Ces chiffres montrent que la situation mettra du temps à se remettre et alors que les menaces de Trump risquent de venir mettre à mal les perspectives de reprise. C’est sans doute pour cela que le yuan est sous pression.
Un problème technique m’empêche de publier le tableau journalier, désolé pour ce dérangement.