Quand une baisse des taux provoque in fine une hausse des taux qui vient alors peser lourdement sur l’activité des entreprises et provoquer juste l’effet inverse qu’escompté.
Une évolution des taux schizophrénique
Quand une baisse des taux provoque in fine une hausse des taux qui vient alors peser lourdement sur l’activité des entreprises et provoquer juste l’effet inverse qu’escompté.
Une hausse surprenante
En annonçant un plan pour protéger les épargnants de la dépréciation de la livre turque, Erdogan a entrainé un mouvement inattendu et pervers de hausse des taux des dépôts.
En effet, pour attirer ces « nouveaux » dépôts, les banques turques ont augmenté les taux, qui sont passés de 17% à 20%, avec comme conséquence une hausse des taux des prêts aux PME qui ont bondi à plus de 30%. De plus, les banques ne veulent pas prêter sur des longues périodes et les PME préfèrent donc attendre plutôt qu’investir dans de pareilles conditions.
Mais il n’y a pas que les taux des prêts qui ont augmenté car c’est aussi le cas des taux obligataires qui ont poursuivi leur mouvement de hausse provoquant un renchérissement du coût d’emprunt pour l’Etat turque. Et ce mouvement de hausse s’est clairement accéléré après la dernière baisse des taux de la part de la Banque centrale.
Voilà comment, alors qu’Erdogan avait déclaré que son nouveau programme économique visait en partie à rendre le crédit moins cher, les taux sont finalement plus élevés.
Effet de rattrapage évident
Il s’agit des ventes de détail au Japon qui ont connu une hausse de 1.9% au mois de novembre après une progression de 0.9% en octobre. Et cette hausse a eu lieu malgré un recul des ventes de voitures à cause des problèmes dans les chaînes d’approvisionnement.
La levée des restrictions explique cette forte reprise des ventes de détail et elles pourraient rester soutenues avec l’annonce du plan de relance du gouvernement qui promet un chèque aux ménages. Mais l’arrivée d’Omicron pourrait venir mettre à mal cette reprise.
Le point sur Omicron
Il ne fait aucun doute qu’il progresse partout à une vitesse fulgurante et qu’il est beaucoup plus contagieux que le variant Delta.
En France, le nombre de contaminés a dépassé les 100.000 cas par jour hier et un Conseil de défense se tient aujourd’hui pour annoncer de nouvelles mesures de restriction.
En Chine, la ville de Xian, 13 millions d’habitants, est en quarantaine pour le cinquième jour suite à l’apparition du variant Omicron.
En Grande-Bretagne c’est également l’envolée des contaminations avec des niveaux qui n’avaient jamais été vus précédemment, mais, et c’est la très bonne nouvelle, pas de hausse significative des hospitalisations.
La Thaïlande se referme et impose une quarantaine à ses voyageurs étrangers alors qu’il s’agit d’une destination prisée pour les vacances de nouvel an.
Aux Etats-Unis, plus de 1.300 vols ont été annulés dimanche faute de personnel à cause des contaminations qui explosent. Et trois navires de croisière ont également été contraints de rentrer au port sans faire les escales prévues, après que des cas de Covid ont été détectés à bord.
Le Dr Anthony Fauci, le plus haut responsable des maladies infectieuses du pays, a mis en garde contre une augmentation du nombre de cas aux États-Unis dans les jours à venir et le risque de saturation des hôpitaux.
Au niveau mondial, c’est 3.023 vols qui ont été annulés hier, mais la crainte est que, vu le nombre de contaminations qui pourraient exploser, on assite à une paralysie complète de l’économie.
Un simple calcul, en France en moyenne une personne contamine 10 autres personnes. Avec 100.000 contaminations hier, cela fait en principe 1 million de personnes qui doivent être mises en quarantaine. Comment envisager la suite si les contaminations continuent d’augmenter sans provoquer un arrêt total de l’économie ? Tous les pays risquent d’être confrontés à cette même question et on assisterait alors à un lockdown mondial.
Baisse du prix du gaz
La combinaison d’une baisse de la tension à la frontière ukrainienne, un temps plus doux et le retour du vent a provoqué une correction assez sensible du prix du gaz.
Selon l’agence de presse Intefax, plus de 10 000 soldats russes ont regagné leurs bases permanentes après des exercices d’un mois près de l’Ukraine, mais il reste encore environ 60.000 hommes toujours massés près de la frontière.