L’économie en clair-obscur, entre ombres allemandes et lueurs belges
Le moral des investisseurs dans la zone euro a chuté en septembre à son plus bas niveau depuis avril, selon l’indice Sentix, et le déclin a été encore plus important en Allemagne.
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Le moral des investisseurs dans la zone euro a chuté en septembre à son plus bas niveau depuis avril, selon l’indice Sentix, et le déclin a été encore plus important en Allemagne.
Démissions au pluriel au menu, car après celle du Premier ministre japonais ce week-end, il ne fait aucun doute quant à celle de Bayrou ce soir, avec les mêmes questions de savoir qui seront leurs remplaçants et pour quelle politique.
Tous les regards seront tournés cet après-midi vers les chiffres sur le marché de l’emploi aux Etats-Unis, qui devraient confirmer le ralentissement de ce dernier, ce qui continue de peser sur les taux courts américains.
Incertitude et inquiétude, c’est ce qui ressort du dernier Livre beige de la FED, alors que l’évolution du marché de l’emploi est au cœur des interrogations des responsables de la FED, avant l’inflation.
La crise politique en France et la question de l’endettement des Etats ont provoqué, hier, une très forte tension sur les taux obligataires à long terme, entraînant une sérieuse correction sur les bourses européennes.
Le prix de l’or a atteint son plus haut niveau historique, grâce à un dollar plus faible, ou à cause de celui-ci, et à des paris croissants sur une réduction des taux d’intérêt par la FED.
Comme attendu, l’inflation a progressé aux Etats-Unis, sans pour autant remettre en cause la baisse des taux par la FED, et elle a aussi progressé en Allemagne, ce qui pourrait prolonger la pause de la BCE.
Pas étonnant que l’indice Core PCE (Personal Consumption Expenditures) soit attendu en hausse aux Etats-Unis cet après-midi, compte tenu des hausses des tarifs douaniers, et il s’agit encore d’un des seuls indicateurs fiables et, très suivi par la FED.
Une manne, c’est ainsi que le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a qualifié les recettes des droits de douane pour l’économie américaine, manne qui va venir réduire considérablement le déficit, selon lui.
Les espoirs ont été douchés, les droits de douane de 50% sur les exportations indiennes sont entrés en vigueur ce mercredi, conséquence de droits de douane punitifs de 25% en raison des achats de pétrole russe par l’Inde.