Plus noir qu’on ne le pense
Même si on pouvait la craindre, malgré tout, cette quatrième ou cinquième vague a quand même surpris tout le monde et pourrait se révéler lourde de conséquences économiques, sociales, politiques et évidemment sanitaires.
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Même si on pouvait la craindre, malgré tout, cette quatrième ou cinquième vague a quand même surpris tout le monde et pourrait se révéler lourde de conséquences économiques, sociales, politiques et évidemment sanitaires.
Après le dollar, c’est au tour du sterling de se renforcer après la publication des chiffres d’inflation, qui sont venus quasiment confirmer que la BOE devrait augmenter ses taux encore cette année.
La hausse plus importante que prévu des ventes de détail aux Etats-Unis, ainsi que la progression de la production industrielle pourraient inciter la FED à accélérer son tapering, ce qui a encore un peu plus renforcé le dollar.
Le différentiel de taux entre les Etats-Unis et la zone euro ne devrait faire que s’élargir compte tenu du différentiel d’inflation et donc de l’attitude totalement différente des deux Banques centrales.
Ne nous voilons pas la face, l’accord à la COP26 est loin d’être suffisant pour espérer limiter le réchauffement de la planète à 1.5 degré et les annonces ont laissé les marchés financiers de marbre.
Le dollar s’est nettement renforcé après la publication des indices d’inflation aux Etats-Unis, indices qui indiquent clairement que la FED augmentera ses taux l’année prochaine et donc bien avant la BCE.
La hausse des prix à la production se poursuit en Chine et aux Etats-Unis, après l’Europe, toujours alimentée par la hausse des prix de l’énergie, des matières premières, des intrants et des problèmes dans les chaînes d’approvisionnement, ritournelle bien connue.
C’est un débat sans fin pour le moment entre la nécessité de permettre aux économies de se rependre et donc de garder des taux bas, tout en évitant que la hausse de l’inflation ne devienne ingérable.
La courbe rentrante sur les taux longs est impressionnante après les déclarations et annonces des Banques centrales la semaine passée, avec des effets assez sensibles sur les devises.
La BOE a rejoint le clan composé de la FED et de la BCE en faisant écho aux propos de ces dernières sur l’aspect temporaire de la hausse de l’inflation, même si elle devrait augmenter ses taux l’année prochaine.