L’économie américaine peut encaisser la hausse des taux
Les chiffres du PIB aux Etats-Unis au quatrième trimestre ont montré que l’économie américaine pouvait encaisser sans problème la hausse des taux qui se profile pour cette année.
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Les chiffres du PIB aux Etats-Unis au quatrième trimestre ont montré que l’économie américaine pouvait encaisser sans problème la hausse des taux qui se profile pour cette année.
Powell n’a pas tremblé et est bien décidé à combattre l’inflation tout en faisant preuve d’une extrême souplesse pour pouvoir réagir rapidement en fonction de l’évolution de la situation économique.
Les marchés boursiers ont encore connu énormément de volatilité, avec de forts mouvements en cours de séance, dans l’attente de la réunion de la FED en espérant qu’elle ne se montre pas plus agressive que prévu.
Les marchés boursiers ont pris la pleine mesure des conséquences d’un conflit en Ukraine, et en particulier les bourses européennes, sur fond de tension sur les taux aux Etats-Unis et d’incertitudes sur l’attitude de la FED.
Compliqué d’être serein pour le moment avec les craintes d’un conflit en Ukraine, dans l’attente de la réunion de la FED, avec les tensions au Moyen-Orient, et les interrogations sur l’après Omicron.
A l’approche de la réunion de la FED la semaine prochaine, la nervosité s’amplifie sur les marchés, et en particulier sur les marchés boursiers, avec de nouveau une forte correction de la bourse américaine qui entraine l’Asie dans son sillage ce matin.
Décidemment, la Banque Centrale de Chine ne chôme pas et indique clairement son intention de soutenir la croissance en 2022 en annonçant, une semaine après la première baisse, une nouvelle baisse de ses taux directeurs.
La mécanique est implacable. La perspective d’un resserrement des taux par la FED, entretenue encore un peu plus par la hausse du prix du baril, pousse les taux à la hausse, ce qui provoque un net recul des valeurs technologiques et donc des bourses.
Comme s’il n’y avait pas déjà suffisamment de tensions géopolitiques comme cela, un nouveau front s’est ravivé, accentuant encore un peu plus les pressions sur le prix du baril, avec comme conséquence une hausse des taux longs bien évidemment.
Au moment où la Chine publiait ses chiffres du PIB et de la production industrielle, la Banque centrale chinoise annonçait une baisse d’un de ses taux de référence, signalant par cette décision sa volonté d’amortir le ralentissement de l’économie chinoise.