Pas de réjouissances à attendre
La fermeté des Banques centrales a ravivé les craintes d’une récession, craintes confirmées en partie par la publication des indices PMI.
3 International
La fermeté des Banques centrales a ravivé les craintes d’une récession, craintes confirmées en partie par la publication des indices PMI.
Après les Etats-Unis mercredi, les taux d’intérêt ont augmenté hier en zone euro, en Grande-Bretagne, en Suisse, au Danemark, en Norvège, au Mexique et à Taïwan, et ce n’est pas fini.
Qu’on se le dise une bonne fois pour toute, la FED n’est pas prête à renoncer à lutter contre l’inflation, la Fed et les autres Banques centrales non plus d’ailleurs.
Attention de ne pas se laisser griser par une inflation, certes en recul, et une hausse des taux attendue plus modérée de la part de la FED, l’important sera les prévisions de taux.
Jusqu’au bout il sera encore question de l’inflation avec la publication de cette dernière aux Etats-Unis cet après-midi.
Dernière semaine importante de l’année sur les marchés financiers avec rien moins que trois réunions de Banques centrales avec des hausses de taux attendues.
Pas de simple de sortir de la politique zéro-covid, et cela ne peut se faire que par étapes, et en attendant les signaux du ralentissement en Chine s’accumulent.
Le prix du baril est revenu à son niveau de début d’année, comme si la guerre en Ukraine et les mesures d’embargo n’existaient pas.
C’est un peu comme si tout d’un coup certains avaient pris conscience que l’économie allait sérieusement ralentir l’année prochaine.
La Banque centrale d’Australie a encore relevé ses taux, de 0.25%, tout en confirmant que d’autres hausses seront nécessaires, petit rappel bien utile et qui concerne aussi les autres Banques centrales.