Les marchés restent de marbre, jusqu’à quand ?
Il y a longtemps que je ne vous ai plus parlé des taux d’intérêt et des déclarations de membres des Banques centrales et que cela vous a manqué.
3 International
Il y a longtemps que je ne vous ai plus parlé des taux d’intérêt et des déclarations de membres des Banques centrales et que cela vous a manqué.
Un accord sur le plafond de la dette aux Etats-Unis est évidemment important, mais cela ne doit pas masquer l’essentiel.
Pas d’avancées hier dans les discussions entre Biden et le président de la Chambre des représentants, mais au moins ils se parlent et elles vont se poursuivre.
Déception en Chine où les indices se sont révélés en deçà des attentes, ce qui tend à confirmer que la reprise s’essouffle après l’effet de rattrapage faisant suite à l’abandon de la politique zéro-Covid.
Si Erdogan devance son adversaire, la question d’un second tour est cependant presque certaine à cette heure, mais l’espoir d’un changement semble bien mince.
La première phrase du communiqué de la BCE dit déjà tout, « les perspectives d’inflation demeurent trop élevées sur une période trop longue », ce qui explique qu’il n’est nullement question de pause de sa part.
La FED n’a pas formellement parlé de pause, mais va envisager la situation en fonction des données, réunions après réunions, car elle reste préoccupée par l’inflation.
Deux indices publiés hier vont dans le sens d’une hausse de 0.25% des taux de la part de la BCE demain, mais ce soir, c’est au tour de la FED d’annoncer sa décision.
La décision de la Banque centrale d’Australie d’augmenter ses taux de 0.25% ce matin est un signal fort qui montre que les autres Banques centrales, qui se réunissent cette semaine, continueront aussi leurs resserrements.
Le chiffre du PIB moindre que prévu aux Etats-Unis a été perçu plutôt comme une bonne nouvelle, mais cela n’empêchera pas la FED d’encore resserrer ses taux et de les garder inchangés sur une longue période.