La BCE sera la quatrième
La BCE sera, cette après-midi, la quatrième Banque centrale des pays industrialisés à réaliser une première baisse de taux, mais pour autant cela n’ouvre pas la porte à un vaste cycle de baisse des taux.
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La BCE sera, cette après-midi, la quatrième Banque centrale des pays industrialisés à réaliser une première baisse de taux, mais pour autant cela n’ouvre pas la porte à un vaste cycle de baisse des taux.
Les résultats des élections provoquent parfois des soubresauts sur les marchés financiers et en particulier sur les devises, car ils sont sources d’incertitude ou de perspectives de changement de politique. Petit tour d’horizon.
La baisse du prix du pétrole ne peut masquer la hausse des prix des autres matières premières, ainsi que celle des coûts du transport, avec un risque non négligeable de nouvelles pressions inflationnistes.
La France n’a pas encore ouvert les JO qu’elle a déjà perdu une étoile avec la baisse de son rating décidée par S&P vendredi, ce qui est en plus un coup très dur pour le gouvernement à une semaine des élections européennes.
Le temps de prendre un peu de repos, le blog reprendra le 3 juin.
Encore une déclaration qui est venue conforter le scénario de la nécessité de laisser les taux inchangés pour une longue période, mais émanant d’une autre Banque centrale que l’on a moins l’habitude d’entendre.
Voilà une annonce qui ne va pas plaire aux tenants d’un scénario d’une baisse des taux franche cette année, mais qui, au contraire, risque de relancer les spéculations sur une stabilité des taux pour encore un long moment.
Comme Powell a exclu toute hausse de taux, mais a insisté sur le fait que les données seront primordiales pour envisager une baisse des taux, deux indicateurs la semaine passée ont retenu toute notre attention.
Le report de la baisse des taux de la part de la FED, par rapport aux anticipations, qui a entrainé une hausse du dollar, met une sérieuse pression sur certaines devises, et oblige les Banques centrales à réagir.
Les indices PMI en zone euro ont progressé, une nouvelle fois soutenus par le secteur des services, ce qui laisse espérer une croissance au deuxième trimestre, mais l’inflation dans les services perdure, ce qui devrait inciter la BCE à la prudence.