Les Banques centrales sont restées cohérentes
Pas de surprise dans les différentes décisions des Banques centrales, la FED a bien réduit ses taux et estime qu’il est trop tôt pour évaluer l’impact du programme de Trump à ce stade.
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Pas de surprise dans les différentes décisions des Banques centrales, la FED a bien réduit ses taux et estime qu’il est trop tôt pour évaluer l’impact du programme de Trump à ce stade.
A regarder l’évolution divergente entre les bourses européennes et américaines, pratiquement tout est dit, et l’annonce de l’éclatement de la coalition en Allemagne prend encore un sens plus symbolique de la déliquescence de l’Europe.
Le dollar se renforce, les taux obligataires américains augmentent au fur et à mesure de la publication des résultats et la tendance pourrait encore s’accélérer si les Républicains décrochent aussi la majorité au Congrès (majorité déjà au Sénat).
Le temps est suspendu, avec une question lancinante de savoir combien de temps il faudra attendre pour être fixé, mais aussi quels seront les recours, les intimidations, avec en toile de fond le risque de violence.
Les prochains jours vont mettre les marchés à rude épreuve et rien ne dit que nous aurons le résultat des élections américaines rapidement, mais ce matin le dollar est en recul sur un sondage.
Les taux obligataires sont repartis à la hausse, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe, sur fond d’une croissance solide pour l’un et meilleure que prévu pour l’autre, et de hausse de l’inflation.
Le bilan économique de Biden n’est vraiment pas mauvais, mais les Américains ont surtout retenu que le coût de la vie a fortement augmenté durant son mandat et font fi de sa gestion de la crise Covid.
Imaginez un instant dans quelle situation vont se retrouver, la semaine prochaine, les membres du Comité de la FED, qui se réunissent les 6 et 7 novembre prochains, et qui vont devoir décider de réduire ou pas les taux d’intérêts.
Forte chute du prix du baril après la riposte d’Israël sur l’Iran qui n’a pas concerné les sites nucléaires ni les installations pétrolières, et fort recul du yen après les élections.
Les indices PMI en zone euro ont confirmé trois choses. La France va de plus en plus mal et devient ingouvernable. L’Allemagne se stabilise mais ne tire plus l’Europe. Et la zone euro est portée toujours par les services.