Elle rompt ou elle plie ?
Les chiffres du chômage, publiés cet après-midi, aux Etats-Unis devraient donner des indications sur quel scénario se dessine pour l’économie américaine, celui d’une chute brutale ou d’un atterrissage en douceur.
3 International
Les chiffres du chômage, publiés cet après-midi, aux Etats-Unis devraient donner des indications sur quel scénario se dessine pour l’économie américaine, celui d’une chute brutale ou d’un atterrissage en douceur.
Pas de répit pour des marchés qui se cherchent et qui essaient de déchiffrer les messages des membres de la FED, membres qui donnent le sentiment d’avoir peur d’en faire trop ou pas assez.
Voilà typiquement le type d’indicateur que les marchés détestent, parce qu’il n’est en soi pas mauvais, et ni bon non plus, mais parce qu’il met en évidence des hausses de prix qui viennent contrecarrer les espoirs de baisses de taux rapides.
Le risque politique pourrait faire un retour en force en Europe, après les résultats des élections régionales en Allemagne, le blocage en Belgique et surtout évidemment l’absence de Premier ministre en France.
Les chiffres publiés cette semaine aux Etats-Unis devraient venir confirmer le scénario d’une baisse de 0.25% de la part de la FED en septembre, et également celui d’un atterrissage en douceur de l’économie.
L’inflation a reculé en Espagne, en Allemagne et en Belgique, ce qui est de bon augure pour l’inflation en zone euro, publiée ce matin, mais le recul de l’inflation sous-jacente demeure lent, ce qui confirme une baisse graduelle des taux de la part de la BCE.
Impossible de ne pas en parler, vu son importance. Nvidia, a publié des prévisions assez conformes aux attentes du marché, ce qui a bien évidemment déçu ce dernier qui en attend toujours plus. Mais l’essentiel est-il vraiment là ?
La publication de deux indices de confiance des consommateurs, l’un en Allemagne, l’autre aux Etats-Unis, montre de façon cruelle l’extrême divergence de la situation économique.
Il n’y a pas que Powell qui s’est exprimé à Jackson Hole, c’est le cas de nombreux banquiers centraux, comme je le signalais hier, ce qui rend très intéressant et instructif ce symposium.
Après la période « boucle d’or », les marchés ont, vendredi, chantonné, « voici venu le temps des rires et des chants. C’est tous les jours le printemps », suite aux propos de Powell à Jackson Hole.