Frapper fort, pour marquer les esprits
La FED a finalement réduit ses taux de 0.50%, sans pour autant amorcer un cycle de baisse de la même ampleur à chaque réunion, adoptant une attitude qui sera graduelle.
3 International
La FED a finalement réduit ses taux de 0.50%, sans pour autant amorcer un cycle de baisse de la même ampleur à chaque réunion, adoptant une attitude qui sera graduelle.
Pendant que l’Allemagne se fracasse, avec une nouvelle chute de l’indice de confiance ZEW, la Banque centrale espagnole a révisé à la hausse ses prévisions de croissance, accentuant encore un peu plus le contraste.
Suite aux indicateurs extrêmement décevants en Chine, Goldman Sachs et Citigroup ont abaissé leur prévision de croissance pour cette année, preuve qu’ils ne croient pas à l’impact d’éventuelles mesures de soutien.
Nouvelle salve d’indicateurs économiques en Chine et nouvelle déception sur l’état de l’économie qui continue de se dégrader, alors que les autorités tardent à soutenir la demande.
La BCE compte bien poursuivre sa politique de normalisation graduelle des taux, tout en notant que l’inflation ne reviendra à son objectif seulement qu’au second semestre de 2025.
La nomination de Kamala Harris a donné un nouvel élan aux démocrates. Elle devance désormais Donald Trump dans la plupart des sondages, y compris dans de nombreux États clés. Ses excellentes performances lors des débats pourraient encore renforcer son avance.
La question n’est pas de savoir si la BCE va baisser ses taux de 0.25% ce jeudi, mais si elle va procéder de même en octobre, alors que la probabilité de ce scénario est actuellement très faible.
Même si un débat change rarement le cours de l’histoire, celui entre Trump et Harris a donné un léger avantage à cette dernière, ce qui a légèrement renforcé le dollar vu le programme très dépensier de Trump.
Le constat n’a rien de neuf, les solutions avancées déjà évoquées, dès lors il faudra voir si ce rapport ne finira pas comme les autres, oublié dans un tiroir par des décideurs politiques qui se lamenteront que rien n’avance.
Les chiffres du chômage aux Etats-Unis n’ont pas tranché la question de savoir de quelle ampleur sera la première baisse de taux, par contre ils ont confirmé que l’économie américaine plie mais ne rompt pas.