La faible demande chinoise plombe le prix du baril
Evidemment, il est encore trop tôt pour mesurer l’impact des mesures de soutien annoncées par les autorités chinoises, mais le doute demeure et surtout le chiffre des exportations n’a pas rassuré.
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Evidemment, il est encore trop tôt pour mesurer l’impact des mesures de soutien annoncées par les autorités chinoises, mais le doute demeure et surtout le chiffre des exportations n’a pas rassuré.
Deux décisions des agences de notation, ce vendredi, ont concerné des pays de la zone euro, et finalement ces dernières se sont montrées bien modérées dans leur décision.
Les chiffres d’inflation aux Etats-Unis ne vont pas faire dévier la FED de sa trajectoire de baisse des taux, car elle est maintenant focalisée sur le marché de l’emploi.
Les minutes de la dernière réunion de la FED ont montré un consensus sur la baisse de 0.50% des taux, mais aussi, que ce premier ajustement, n’engagerait pas la FED à un rythme particulier de réduction des taux.
C’était attendu, la Banque centrale de Nouvelle-Zélande a baissé ses taux de 0.50%, et pourrait poursuivre sur sa lancée, ce qui a entrainé une forte chute du dollar néo-zélandais.
Après une semaine de fermeture, la bourse de Shanghai ouvre en forte hausse, toujours accrochée à l’espoir que les mesures annoncées par les autorités apporteront un nouvel élan, alors qu’Hong Kong subit des prises de bénéfices.
Trois éléments, à suivre dans les prochaines semaines avec attention, qui pourraient changer la perception concernant l’évolution de l’inflation, à savoir le prix du baril, l’état de l’économie américaine et les prix des matières premières agricoles.
Même si le mouvement est pour le moment contenu, la hausse du prix du baril pourrait, si elle continue, venir perturber les perspectives de baisse de l’inflation.
Au-delà des destructions et surtout des morts que provoque le conflit entre le Hamas et Israël, et maintenant entre le Hezbollah et Israël, cette guerre touche aussi de plein fouet l’économie.
Il ne fait aucun doute que, cette fois-ci, après l’attaque de l’Iran, Israël va répliquer, ce qui est évidemment un énorme risque d’embrasement de la région.