Rien n’est acquis
Une manne, c’est ainsi que le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a qualifié les recettes des droits de douane pour l’économie américaine, manne qui va venir réduire considérablement le déficit, selon lui.
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Une manne, c’est ainsi que le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a qualifié les recettes des droits de douane pour l’économie américaine, manne qui va venir réduire considérablement le déficit, selon lui.
Les espoirs ont été douchés, les droits de douane de 50% sur les exportations indiennes sont entrés en vigueur ce mercredi, conséquence de droits de douane punitifs de 25% en raison des achats de pétrole russe par l’Inde.
En brandissant l’article 49.1, ce qui est une première dans cette situation, François Bayrou a signé la fin de son gouvernement le 8 septembre, alors que le 10 septembre la France risque d’être bloquée, prouvant que ce pays est décidément ingouvernable.
Bizarrement, les marchés n’ont retenu des propos de Powell que le fait qu’il a évoqué la possibilité d’une baisse des taux en septembre, et pas ses inquiétudes sur l’état de l’économie américaine.
Finalement, les indices PMI en zone euro se sont révélés un peu meilleurs que prévu, dans un contexte pourtant plombé par les droits de douane et les incertitudes sur l’évolution de l’économie.
Alors que la FED subit de multiples pressions, la Banque d’Angleterre subit les effets des mesures du nouveau gouvernement qui l’entravent dans son processus d’ajustement monétaire.
La Banque centrale de Nouvelle-Zélande a réduit son taux de 0,25%, ce qui était tout à fait attendu, mais a surpris en adoptant un ton très « dovish » pour la suite.
Un rien étonnant, S&P a confirmé la note AA+ des Etats-Unis, et relevé d’un cran celle de l’Inde, alors que la dette américaine s’accentue et que l’Inde pourrait être confrontée à des droits de douane de 50%.
Les indicateurs économiques aux Etats-Unis partent décidément dans tous les sens, et il est extrêmement compliqué d’en tirer la moindre conclusion, car ils se contredisent.
Les bourses continuent de surfer sur la baisse des taux de la part de la FED, et le marché obligataire leur a emboîté le pas, dans l’attente de nouveaux indicateurs économiques aujourd’hui et demain.