Accord en vue pour sauver Thanksgiving !

Un accord serait proche aux Etats-Unis pour mettre fin à la fermeture du gouvernement dans les prochains jours, avec un financement du gouvernement jusqu’au 30 janvier.

Accord en vue

A ce stade, le Sénat a adopté un projet de loi qui doit encore être approuvé par la Chambre, avant d’être signé par Trump, ce qui pourrait encore prendre quelques jours.

Cet accord comprendrait une prolongation des subventions accordées dans le cadre de la loi sur les soins abordables et interdirait aux agences fédérales de licencier des employés jusqu’au 30 janvier.

Ce projet de loi prévoit également le versement d’arriérés de salaires à tous les employés fédéraux, y compris les militaires, les agents de la patrouille frontalière et les contrôleurs aériens.

Après 40 jours de fermeture, c’est peut-être le fait que le manque de personnel pour le contrôle du trafic aérien menaçait les voyages pendant la période très chargée des fêtes de Thanksgiving qui a incité les démocrates et les républicains à trouver un accord.

Mais il faudra encore patienter pour avoir la publication de la floppée des indicateurs qui n’ont pas été publiés durant cette période de fermeture.

Chute du moral des consommateurs

Il était temps de trouver un accord, car une fermeture plus longue encore aurait eu un effet désastreux sur l’économie américaine, et aussi parce que le moral des consommateurs américains a chuté à son plus bas niveau depuis trois ans et demi, suite aux craintes des conséquences de cette fermeture.

C’est ce qui est ressorti de la publication de l’indice de confiance de l’Université du Michigan, Joanne Hsu, directrice des enquêtes sur les consommateurs, soulignant que « alors que la fermeture du gouvernement fédéral dure depuis plus d’un mois, les consommateurs s’inquiètent des conséquences négatives potentielles sur l’économie ».

Cette enquête a également révélé que la part des ménages s’attendant à ce que le taux de chômage augmente au cours de l’année à venir est passée de 52 % en octobre à 62 %, soit le niveau le plus élevé depuis 1980.

Il ressort également que ce sont les ménages à faible revenu qui souffrent le plus de la hausse des tarifs douaniers et de la fermeture du gouvernement.

Selon Michael Pearce, économiste en chef adjoint pour les États-Unis chez Oxford Economics, « les 20 % de ménages les mieux rémunérés sont à l’origine de 40 % des dépenses de consommation, et nous pensons que l’effet de richesse dû au dynamisme du marché boursier s’est renforcé cette année. Nous pensons également que cela reflète la bifurcation croissante du consommateur américain ». Ce que les économistes décrivent comme une économie en forme de K, dans laquelle les ménages à hauts revenus se portent bien et les consommateurs à faibles revenus sont en difficulté

Concernant, les attentes en termes d’inflation, elles sont restées assez stables à un an à 4,7% contre 4,6% en octobre, et à cinq ans ont nettement reculé à 3,6% contre 4,6%.

Légère remontée

De l’inflation en Chine, et une déflation un peu moindre des prix à la production, mais qui ne dispensera pas les autorités de continuer à réduire les surcapacités de production, et de soutenir la demande.

Car le chemin est encore long, avec un indice des prix à la production qui a reculé de 2,1% en taux annuel en octobre, contre un taux de -2,3% en septembre.

Concernant, les prix à la consommation, ils ont augmenté de 0,2% en octobre, après une hausse de 0,1%, soit un taux annuel qui est passé de -0,3% à 0,2%.

L’inflation de base, qui exclut les prix volatils des denrées alimentaires et des carburants, a augmenté de 1,2 % en octobre, après une hausse de 1 % en septembre.

Minutes de la BOJ

Selon ces dernières, sur les 13 avis relatifs à la politique monétaire émis par les neuf membres du conseil d’administration, huit ont souligné la nécessité d’augmenter les taux d’intérêt prochainement ou ont défini des conditions spécifiques pour augmenter les coûts d’emprunt à court terme.

Mais il ressort que la décision demandait encore de disposer de données complémentaires, et qu’il fallait voir l’impact de l’augmentation des droits de douane et la dynamique des salaires avant de procéder à une nouvelle hausse des taux.

Le rendement de l’obligation japonaise à 2 ans a encore légèrement progressé après la publication de ces minutes.

Indice FAO

L’indice FAO des prix des produits alimentaires a poursuivi sa baisse en octobre, tous les indices étant en recul à l’exception de celui des huiles végétales.

Il faut pointer la poursuite de la baisse du prix du blé en raison principalement, de l’abondance de l’offre mondiale, et des perspectives de production favorables dans l’hémisphère Sud.

L’indice des prix de la viande a reculé également à cause d’une forte chute des prix de la viande de porc et de la viande de volaille, partiellement compensée par une hausse des cours de la viande de bœuf.

Et l’indice des prix des produits laitiers a reculé d’un mois à l’autre, mais affiche une hausse de 2,7% par rapport à l’année passée.