La FED est inquiète du risque inflationniste
La FED, et Powell en particulier, est bien décidée à ne pas se laisser dicter sa politique, et s’inquiète d’une inflation qui pourrait être « significative » à l’avenir, ce qui l’incite à la prudence.
3 International
La FED, et Powell en particulier, est bien décidée à ne pas se laisser dicter sa politique, et s’inquiète d’une inflation qui pourrait être « significative » à l’avenir, ce qui l’incite à la prudence.
La FED se réunit dans un contexte particulièrement délicat avec le conflit entre l’Iran et Israël, avec la question de l’intervention ou pas des Etats-Unis, mais aussi les interrogations sur les impacts de la guerre commerciale.
La BOJ a laissé ses taux inchangés et, preuve de sa très grande prudence, elle a décidé de ralentir le rythme de la réduction de son bilan à partir de l’année prochaine.
La hausse du prix du baril est restée contenue, pour le moment, étant donné que le conflit reste cantonné entre l’Iran et Israël, mais cette hausse complique les décisions des Banques centrales, dont plusieurs se réunissent cette semaine.
Les frappes israéliennes contre les sites nucléaires iraniens et contre des infrastructures militaires sont une escalade extrêmement grave, avec comme conséquence une hausse du prix du baril de 10%.
Le dollar accentue son recul, après des doutes sérieux sur l’accord entre les Etats-Unis et la Chine, et surtout parce que l’administration américaine aurait l’intention d’envoyer ses conditions pour des accords commerciaux à ses partenaires, ces dernières étant à prendre ou à rejeter.
Un accord a minima, qui ne va pas régler en profondeur le différend commercial entre les Etats-Unis et la Chine, mais qui permettra au moins d’éviter de provoquer de nouvelles tensions, aurait été trouvé après deux jours de discussions.
Le chiffre des créations d’emploi aux Etats-Unis a rassuré les marchés, et l’espoir d’un accord entre la Chine et les Etats-Unis, qui porte essentiellement sur les terres rares, entretient ce sentiment positif.
Après l’industrie, c’est au tour du secteur des services de marquer le pas, aux Etats-Unis, avec un indice ISM des services qui s’est contracté pour la première fois depuis près d’un an.
L’inflation recule, en grande partie grâce à la forte baisse des prix de l’énergie, en zone euro et en Suisse, par contre son évolution est totalement incertaine aux Etats-Unis.