Les marchés restent perplexes
Même si l’indice de confiance des consommateurs aux Etats-Unis a reculé plus que prévu, le scénario d’un atterrissage en douceur demeure le scénario de la FED.
3 International
Même si l’indice de confiance des consommateurs aux Etats-Unis a reculé plus que prévu, le scénario d’un atterrissage en douceur demeure le scénario de la FED.
Un tremblement de terre est toujours suivi d’une série de secousses de moindre importance, mais qui font peur, et c’est exactement ce qui se passe sur les marchés financiers qui commencent seulement à digérer les propos des Banques centrales.
Après l’Allemagne, c’est au tour de la France de montrer des signes d’un très net ralentissement de l’activité économique.
Deux surprises hier dans les décisions des Banques centrales, dont celle de la BOE, qui a laissé ses taux inchangés, mais cela n’enlève rien à la tension sur les taux qui se poursuit.
Le nouveau mantra des Banques centrales est devenu maintenant « plus haut pour plus longtemps, et après la BCE, c’est au tour de la FED de l’avoir martelé.
La Banque centrale de Chine a laissé ses taux inchangés ce matin, et la FED devrait faire de même ce soir, tout en lorgnant, avec préoccupation, les tensions sur le prix du baril.
Il ne fait plus aucun doute que l’Allemagne sera en récession cette année, après la publication du dernier rapport de la Bundesbank.
Une certaine tension domine dans les marchés dans l’attente des nombreuses réunions de Banques centrales cette semaine, qui pourraient apporter des éléments neufs.
La BCE a une nouvelle fois augmenté ses taux, tout en signalant que ce resserrement monétaire touchait à sa fin, mais en annonçant des taux inchangés pour une longue période.
Risque de récession, hausse des taux, rebond des Bourses, quel bilan tirer alors que l’on annonce un changement de cap des banques centrales ? Réponse avec Bernard Keppenne et Michel Ernst, respectivement Chief Economist et Stratégiste Actions Senior de CBC Banque.