Toujours un risque de déflation en Chine
Le risque de déflation en Chine s’amplifie après que les prix à la consommation aient chuté à leur rythme le plus élevé depuis plus de 14 ans, preuve de l’atonie de la demande intérieure.
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Le risque de déflation en Chine s’amplifie après que les prix à la consommation aient chuté à leur rythme le plus élevé depuis plus de 14 ans, preuve de l’atonie de la demande intérieure.
Si les indices PMI manufacturiers, en zone euro, semblent avoir touché le creux, il n’en est rien pour ceux de la construction, qui s’enfoncent encore un peu plus.
Et cela continue, encore et encore, un indicateur aux Etats-Unis qui montre l’insolente performance de l’économie américaine, ce qui maintient la pression sur les taux.
L’insolente fermeté du marché du travail aux Etats-Unis a fait bondir le dollar, les rendements obligataires et a même aussi contenté la bourse américaine avec un record pour le S&P500.
Le résultat du vote lors du Comité de la Banque centrale d’Angleterre, hier, est à l’image de l’état d’esprit des marchés finalement, à savoir une grande confusion.
Nous n’avons pas discuté de la baisse des taux, elle n’est pas d’actualité pour le moment, circulez il n’y a rien à voir, est en substance le message délivré par Powell après l’annonce du statu quo.
La bourse japonaise qui rit, alors que la bourse chinoise continue de pleurer sur fond d’une reprise qui décidemment se fait bien attendre.
La Belgique a fait mieux que résister en 2023, grâce évidemment à la consommation, mais pas que. Ceci cependant aussi au prix d’une aggravation des finances publiques.
La semaine sera rythmée, en partie, par la réunion de la FED, qui devrait, comme toutes les autres Banques centrales, laisser ses taux inchangés.
La BCE va prendre son temps et tout dépendra des données, en particulier celles des salaires, qui détermineront alors le moment pour procéder à une baisse des taux.