La FED doit-elle vraiment baisser ses taux ?
Comme l’avait prévu Powell, les effets des droits de douane commencent à se faire sentir sur l’inflation, même si leur impact est limité, ce qui pourrait exclure une très forte poussée inflationniste.
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Comme l’avait prévu Powell, les effets des droits de douane commencent à se faire sentir sur l’inflation, même si leur impact est limité, ce qui pourrait exclure une très forte poussée inflationniste.
La croissance en Chine a légèrement ralenti, ce qui n’empêche cependant pas de souligner la résistance de l’économie chinoise, malgré une demande intérieure qui reste faible et sa dépendance aux exportations.
L’UE se devra de réagir, si au 1er août les droits de douane passent à 30%, mais en attendant elle continue de privilégier le dialogue pour essayer d’arriver à un accord.
Pas de répit, Trump a annoncé de nouveaux tarifs douaniers à partir du 1er août, en invoquant à chaque fois des prétextes différents pour justifier, enfin, justifier est un bien grand mot, le taux pour le pays concerné.
En Chine, la déflation des prix à la production s’est accentuée, en partie à cause de la guerre commerciale qui exerce une pression à la baisse sur la demande des produits industriels chinois.
Intéressons-nous, ce matin, à la partie longue de la courbe obligataire, et en particulier aux obligations à 30 ans, qui subissent de fortes pressions à la hausse.
D’un côté, la production mondiale de céréales devrait atteindre un niveau record, et d’un autre côté, cela n’empêche pas l’indice de la FAO d’augmenter de 5,8% sur un an.
La date butoir du 9 juillet focalise toutes les attentions et toutes les craintes, car faute d’accord les Etats-Unis imposeront des tarifs douaniers qui entreront en vigueur le 1er août.
Le diable se cache dans les détails. Et cela à propos des chiffres du chômage aux Etats-Unis qui ont exclu toute baisse des taux de la part de la FED en juillet, provoquant une hausse des rendements obligataires.
Vives tensions sur les taux obligataires en Grande-Bretagne et chute de la livre sterling, la ministre des Finances Rachel Reeves, en désarroi et un Premier ministre désavoué par une partie de son parti.