La Chine subit des pressions déflationnistes
La Chine continue de flirter avec le risque de déflation, reflet d’une demande intérieure qui demeure atone et qui ne prend toujours pas le relais de la croissance.
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La Chine continue de flirter avec le risque de déflation, reflet d’une demande intérieure qui demeure atone et qui ne prend toujours pas le relais de la croissance.
Les marchés boursiers connaissent une volatilité assez inédite, compte tenu de la confusion qui règne dans les annonces de Trump et des inquiétudes sur l’état de l’économie américaine.
Alors que les bourses se sont reprises, les rendements obligataires en Europe ont connu une véritable flambée, au moment où la BCE s’apprête à réduire une nouvelle fois ses taux d’intérêt.
C’est au pied du mur que l’on voit le maçon, ou c’est face au mur que l’Europe se réveille et avance. Peu importe la formule, mais face à l’urgence l’Europe se secoue et en particulier l’Allemagne qui a envoyé un signal très fort.
Les chiffres d’inflation publiés, ce matin, pour la zone euro vont venir conforter la position de la BCE dans la poursuite de sa baisse des taux, avec une nouvelle baisse attendue ce jeudi, alors que la FED patiente.
Une certaine lassitude traverse les marchés boursiers devant tant d’ineptie de la part de Trump, et surtout en toile de fond les craintes d’un sérieux ralentissement de l’économie qui plombe ces derniers.
Simplifier, rendre plus agile, plus indépendante, renforcer le marché intérieur, mettre en place rapidement le marché des capitaux, l’Europe doit avancer au pas de charge pour sa survie.
L’érosion de la confiance des consommateurs américains s’accentue, ce qui place la FED dans une position très délicate, car dans le même temps les attentes inflationnistes augmentent.
Les marchés boursiers manquent clairement de direction et, en particulier, les valeurs technologiques sont soumises à des vents contraires ce qui a entraîné une hausse de la volatilité.
Les chiffres d’inflation au Japon, publiés ce matin, confirment que le processus d’ajustement monétaire n’est pas terminé et ont renforcé le scénario d’une nouvelle hausse des taux sur la seconde partie de l’année.