Quand la plume effleure le monde, la gravité le retient

Mode Expresso

La dernière note va être posée comme une plume tombe sur le sol, légère et éphémère, et pourtant si une plume tombe cela peut tout aussi bien être juste un détachement, ou bien le signe d’une tragédie.

Mode Lungo

La dernière note va être posée comme une plume tombe sur le sol, légère et éphémère, et pourtant si une plume tombe cela peut tout aussi bien être juste un détachement, ou bien le signe d’une tragédie.

Une note d’optimisme !

Cette année se termine avec le sentiment que le monde a reculé dans la transition énergétique, avec l’abandon des énergies renouvelables aux Etats-Unis, la résurgence du charbon, les problèmes pour les sociétés éoliennes, et j’en passe.

Et pourtant, cela masque des avancées importantes entre autres en Chine, qui reste à la pointe de la production d’énergie propre et déploie plus d’énergie nucléaire, solaire, éolienne et bioénergétique que n’importe quel autre pays.

Selon les données d’Ember, en Chine, au cours des onze premiers mois de 2025, la production totale d’électricité propre a augmenté de 15,4 % par rapport à l’année précédente.

Pour la première fois en 2025, les sources d’énergie propres produiront plus de 40 % de l’électricité fournie par les services publics en Chine, tandis que la part des combustibles fossiles atteindra un niveau historiquement bas.

Toujours selon Ember, la Chine ne s’arrête pas là puisqu’elle a exporté pour plus de 180 milliards de dollars de technologie propre (batteries, véhicules électriques représentant 100 milliards) sur les dix premiers mois de 2025.

Et la Chine devrait encore poursuivre le développement des énergies propres dans les prochaines années.

Aux Etats-Unis, le constat est affligeant, et le recul des énergies propres devrait se poursuivre dans les prochaines années.

Le gaz naturel reste la principale source d’électricité aux États-Unis, mais en 2025, ce sont les centrales au charbon qui ont enregistré la plus forte hausse de production.

Selon Ember, de janvier à novembre, la production d’électricité à partir de charbon a augmenté de 13 % par rapport à l’année précédente, son niveau le plus élevé depuis trois ans.  

Les émissions totales des centrales au charbon et au gaz ont atteint 1,526 milliard de tonnes métriques de CO₂ de janvier à novembre, soit une hausse de 3 % par rapport à la même période en 2024 et le niveau le plus élevé depuis 2021, selon les données d’Ember.

Mais il y a une bonne nouvelle quand même, car dans le même temps, selon le portail de données énergétiques Cleanview, la capacité totale de stockage de batteries installée aux États-Unis a dépassé 39 gigawatts en 2025, soit une augmentation de 43 % par rapport à 2024.

Même si la part de l’énergie stockée contribue modestement à la fourniture d’énergie publique, il s’agit quand même d’une avancée.

Et il ressort que les systèmes d’énergie solaire se sont également imposés en 2025, générant une part record de l’approvisionnement en électricité des services publics dans plusieurs pays. Des pays comme la Bulgarie, le Pakistan, la Hongrie et la Pologne ont produit au moins 20 % de leur électricité à partir de fermes solaires.

Malgré cela, rappelons le défi qui nous attend. Et pour cela j’ai repris les données publiées par Copernicus, qui reprend ce graphique. Ce dernier essaie de répondre à la question : à quel point sommes-nous proches d’un réchauffement planétaire de 1,5˚C ?

« Atteindre un réchauffement climatique de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels – une limite convenue dans le cadre de l’accord de Paris – peut sembler une réalité très lointaine, mais cela pourrait être plus proche que vous ne le pensez. Selon les experts, cela devrait se produire entre la fin des années 2020 et le début des années 2050. Voyez où nous en sommes aujourd’hui et dans combien de temps nous atteindrons la limite si le réchauffement se poursuit au rythme actuel ».

Sans transition

Les minutes de la dernière réunion de la FED ont montré, ce que l’on savait déjà, à savoir, que le Comité est très divisé.

Sur base des projections économiques publiées après la réunion des 9 et 10 décembre, on savait déjà que six responsables se sont carrément opposés à une baisse des taux et deux d’entre eux ont exprimé leur désaccord en tant que membres votants du Comité.

Ce qui explique que pour la suite « certains participants ont suggéré que, compte tenu de leurs perspectives économiques, il serait probablement approprié de maintenir la fourchette cible inchangée pendant un certain temps après un abaissement de la fourchette lors de cette réunion ».

Mais comme tout le monde, les membres du Comité ont souffert de l’absence de données avec la fermeture pendant 43 jours du gouvernement. Et dès lors, il faudra attendre, selon ceux qui s’étaient opposés ou sceptiques par rapport à la dernière réduction de taux, car « l’arrivée d’un nombre considérable de données sur le marché du travail et l’inflation au cours de la prochaine période inter-réunions serait utile pour juger si une réduction des taux est justifiée ».

Normalement, les publications devraient reprendre leur cours normal, avec les informations sur l’emploi le 9 janvier et celles sur l’inflation le 13 janvier pour les données du mois de décembre.

La prochaine réunion de la FED aura lieu les 27 et 28 janvier, et pour le moment c’est le statu quo qui est attendu.

Mais l’important n’est évidemment pas là, en ce dernier jour de l’année 2025. Il me reste à vous souhaiter un très bon réveillon et surtout une excellente année 2026, et de prendre le temps de s’arrêter et de profiter pleinement de chaque moment durant cette nouvelle année. 

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