Les chiffres du chômage aux Etats-Unis se sont révélés plus forts que prévu, ce qui a entraîné une hausse du dollar, mais surtout une poursuite de la remontée des taux obligataires.
Pas de répit pour les taux obligataires
Les chiffres du chômage aux Etats-Unis se sont révélés plus forts que prévu, ce qui a entraîné une hausse du dollar, mais surtout une poursuite de la remontée des taux obligataires.
Non seulement le taux de chômage est revenu à 4.1% contre 4.2%, mais les créations d’emploi ont été de 256.000 contre 160.000 attendues.
Le salaire horaire moyen a augmenté de 0.3 % le mois dernier, après avoir progressé de 0.4 % en novembre, soit un taux annuel qui s’est légèrement détendu à 3.9% contre 4%.
Il n’y a dès lors aucune raison pour la FED de se précipiter et, après ces chiffres, le marché ne table plus que sur une seule baisse des taux en juin, d’autant plus que si Trump applique sa mesure de réduire le flux migratoire, et même d’expulser les migrants, les tensions sur le marché de l’emploi pourraient repartir de plus belle.
Résultat, les taux obligataires sont nettement repartis à la hausse avec un rendement du Treasury 30 ans qui vient flirter avec les 5%, niveau qui n’avait plus été vu depuis novembre 2023.
Conséquences, le dollar s’est de nouveau renforcé, avec par exemple un niveau de 1.0240 par rapport à l’euro, et les bourses sont passées dans le rouge, car elles n’aiment pas les hausses de taux.