Toujours fortes mais jamais acides, quand les fines analyses de Bernard Keppenne donnent corps aux articles de presse nationale et internationale.

Toujours fortes mais jamais acides, quand les fines analyses de Bernard Keppenne donnent corps aux articles de presse nationale et internationale.
La hausse des prix continue à ralentir dans la zone euro. Selon Eurostat, l’inflation de février s’affiche à 2,6% sur un an. C’est mieux que les 2,8% de janvier. On est désormais loin des 10% de l’automne 2022 en pleine flambée des prix de l’énergie. La zone euro se rapproche donc de la cible des 2%, mais plus lentement qu’espéré.
L’Allemagne et la France ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance. La Belgique, elle, est rivée à la consommation de ses ménages, mais celle-ci montre des signes inquiétants.
Si le commissaire européen aux Affaires Économiques tente de rassurer, les chiffres ne mentent pas. L’économie européenne creuse son écart avec les Etats-Unis. Il est grand temps pour le vieux continent de développer une véritable politique budgétaire européenne.
En décembre, la FED avait indiqué qu’elle prévoyait plusieurs baisses de taux en 2024 après les avoir relevés à 11 reprises entre mars 2022 et juillet 2023. Mais le comité politique et monétaire de l’institution ne veut pas se lancer trop tôt dans l’aventure.
Comme prévu, la BCE laisse ses taux directeurs inchangés, à 4.5%. Toutefois, les économistes sont formels, une baisse des taux nous attend au milieu de l’année 2024. Une diminution qui se fera surtout sentir sur le court et le long terme.