Toujours fortes mais jamais acides, quand les fines analyses de Bernard Keppenne donnent corps aux articles de presse nationale et internationale.

Toujours fortes mais jamais acides, quand les fines analyses de Bernard Keppenne donnent corps aux articles de presse nationale et internationale.
Donald Trump renonce à virer le patron de la Fed, Jerome Powell, qu’il a traité “d’immense loser”, en le surnommant “Monsieur trop Tard”. Un énième revirement du président américain qui n’étonne guère l’économiste de CBC, estimant par ailleurs que le président américain n’a pas dit son dernier mot dans ce dossier.
Le job de grand patron de la FED, la Réserve fédérale, la banque centrale américaine, est loin d’être simple ces derniers temps. Jerome Powell, le président de la FED s’est fait traiter d’”immense loser” par le président américain Donald Trump qui, récemment, l’avait déjà critiqué d’être “trop lent“.
Pour l’heure, aucun resserrement n’est prévu. Mais si la machine ralentit et que la conjoncture se dégrade, les banques belges pourraient durcir l’accès au crédit, surtout pour les entreprises actives aux États-Unis ou dans des secteurs sensibles comme l’automobile.
Les marchés sont-ils en train de vaciller? L’économiste en chef de CBC minimise quelque peu en estimant qu’il faudrait une baisse de 15 à 20 % en une séance pour parler de krach.
Au vu de la chute généralisée, le chief economist de CBC parle de “corrections sévères”, met en garde au sujet de “l’incertitude” qui incite la Fed à ne pas réagir et évoque la disparition de l’ordre économique existant. Une reconstruction est nécessaire de la part de l’Europe, insiste-t-il. Dans l’urgence.